Pied diabétique : Tout d’abord, que ce soit le diabète de type 1 ou de type 2, deux principales complications peuvent apparaître lors de l’évolution du diabète :
La neuropathie périphérique :
Perte de la sensibilité progressive au niveau des pieds, le patient ne ressent ni la douleur, ni les sensations thermiques. La sensation de peau « cartonnée » ou fourmillements peut être ressenti, le patient se blesse sans s’en rendre compte.
L’artériopathie :
Atteinte des artères, mauvaise circulation du sang et vascularisation du pied, ce qui engendre une cicatrisation plus lente des plaies qui seront plus à risque d’infection.
Par la suite, ces 2 complications peuvent engendrer de nouvelles pathologies au niveau du pied diabétique et des chevilles :
Sécheresse cutanée : l’équilibre d’hydratation de la peau est modifié, la peau s’épaissit, forme de l’hyperkératose (corne) au niveau des points d’appuis, crevasse ou fissure.
Déformation du pied : hallux valgus, orteils en griffes, avant pied rond…
Ulcération : au niveau des points d’hyperpression, de la corne se forme pouvant entrainer par la suite des saignements sous la peau finissant en ulcération : il s’agit du le mal perforant plantaire. En lien avec la mauvaise circulation sanguine, une plaie bénigne peut évoluer en ulcère si elle n’est pas prise en charge à temps.
Amputation : lorsqu’il y a négligence ou mauvaise prise en charge du pied diabétique, une petite plaie peut vite évoluer en infection voire gangrène, pouvant amener à l’amputation d’un orteil, du pied ou d’un membre. Or, 1 diabétique sur 10 encourt un risque d’amputation, la prévention est alors importante.
Perte d’équilibre : la fonction des capteurs sensitifs plantaires étant altérée, le pied s’adapte moins bien au sol, il y a donc un plus grand risque de perte d’équilibre et de chute en conséquence.
Le diabète de type 1 ou 2, est alors gradé en fonction des complications :